‟ALAKAZAM ϟ
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A. V. Diederick
A. V. Diederick
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MessageSujet: A.V.D. ■■ let's play.   A.V.D. ■■ let's play. EmptyMar 10 Avr - 1:10

ASPEN VERN DIEDERICK

âge : 17 ans ϟ naissance : le 21/08/1966 à Davenham (Angleterre) ϟ nationalité : anglaise ϟ sang : mêlé ϟ classe sociale : haute bourgeoisie ϟ opinion politique : mangemort ϟ statut : célibataire ϟ sexualité : bisexuelle ϟ particularité : lycanthrope ϟ patronus : un chien ϟ épouvantard : inconnu ϟ baguette magique : bois d'ébène, 28 cm, contient une serre d’hippogriffe ϟ qualités : malicieux ; intelligent ; loyal ϟ défauts : sarcastique ; tortionnaire ; impétueux ϟ année+maison : 2ème année ; serpentard

‛reveals all your secrets
☞ Comment votre personnage a subi l'Alakazam ?
Aspen a eu beaucoup de chance, énormément même. Plutôt que d'être né sous une bonne étoile, l'enfant est né de Mr. Cowal et Mrs. Hollis Diederick. Aussi, grâce à son nom, l'enfant pouvait demander ce que bon lui semblait sans jamais être inquiet des suites : quoiqu'il advenait, Aspen avait toujours ce qu'il voulait. Or, il ne désirait absolument pas prendre part à l'Alakazam. Sa mère, sur-protectrice et aimante, comprit bien cela. Aussi partit-elle à la rencontre de Lord Voldemort car, oui, elle pouvait accéder au Seigneur des Ténèbres de par son haut rang. Effrayée à l'idée d'être séparée de son enfant, elle le conjura de ne pas l'envoyer à l'Alakazam moyennant son soutien sans faille à la cause Mangemorte. Il n'hésita guère : le marché était conclu.
☞ Ce que votre personnage pense de Margh R. Máedóc , Directrice de Poudlard et mangemorte notoire
Qu'elle est l'antithèse d'Albus Dumbledore, voici ce que pense Aspen de l'actuelle directrice de Poudlard. Et cela devrait suffire normalement à quiconque pour qu'elle obtienne leur respect. Mrs Máedóc a mis en place des règles qui font en sorte que, enfin, Poudlard soit une école où l'excellence prône sur le misérable et le pathétique. Et si l'on ajoute à cela l'action de Mrs Avgust, la Ministre de la Magie, alors ce n'est que vers un monde puissant et grand où nous nous dirigeons. Chasser les plus faibles grâce au Tri Natal et éradiquer les Moldus n'est que justice et logique. Même le moldu Darwin avait saisi que l'ordre des choses était l’extinction du plus faible.
☞ Le dernier souvenir que conserve votre personnage quant à Dumbledore
Comme dit ci-dessus, Aspen a une image peu flatteuse de l'ancien directeur de Poudlard. Il le considérait surtout comme un vieil hibou aux yeux ébahis par la puissance de Lord Voldemort et qui tentait de reproduire sa magie, envieux. Le Serpentard considère aussi Dumbledore comme une gloire passée, à titre imméritée. Selon lui la seule chose extraordinaire qu'aurait fait le "vieillard" serait la création de l'Ordre du Phénix. Mais attention : Aspen pense que c'est une idiotie que de lutter contre les Mangemorts mais il trouve admirable la témérité de Dumbledore, de se dresser contre vents et marées. Hélas pour lui, son embarcation était trop faible et il a été emporté au loin par les vagues !
‛a window to the past
La salle d'attente était sobrement décorée. Il y avait quelques tableaux accrochés, d'une façon quasi millimétrée. Tout ici semblait avoir été fait sur mesure, et ordonné avec une rigueur déconcertante. Les quelques fauteuils inconfortables étaient poussés contre le mur, et au centre un table basse recueillait les magazines jetés pêle-mêle par des patients soucieux à l'appel de leur prénom. Et face à la petite fenêtre, seul refuge vers un monde vivant, il y avait Cathal. Sur la pointe des pieds, le petit de deux ans tentait de jeter son regard au-delà des murs d'enceinte de l'hôpital. Hélas, le moindre son qu'il percevait le ramenait inlassablement dans cette triste pièce. Alors il attendait, avec une patience déconcertante pour son âge. Les minutes filèrent, les heures passèrent. Puis, tout à coup, de lointaines portes battantes volèrent. La porte de la salle d'attente s'ouvrit ensuite et le père de Cathal passa sa tête par la porte entrebâillée :
    « Mon grand, tu as un frère ! Un petit frère !! »
- lui lança-t-il surexcité, en brandissant son nouveau né, brailleur. Cathal, lui, faisait la moue mais son père ne voyait rien, trop occupé à jubiler. Il ressemblait aux enfant qui découvrent leur cadeau de Noël. I secouait son fils comme un pantin de bois et celui-ci répondait en donnant des coups à tout va. Aspen Vern Diederick vient de naître, il sait déjà se faire comprendre.

Puis les années passèrent ; le caractère du dernier né se forgeait de telle sorte que, très vite, tout tourna autour de lui et rien ne lui résistait. Sa famille devint vite une sorte de cour qui se pressait autour du Roi Aspen afin de satisfaire ses moindres désirs. D'ailleurs, quand bien même l'enfant soit encore très jeune, ses caprices font trembler la demeure familiale. Plus que des ordres, ses désirs étaient des commandements que l'on ne pouvait négliger. D'ailleurs, très vite, Aspen fit en sorte que personne dans la famille ne puisse rien posséder. Il détruisait les bijoux antiques de sa mère, jetait dans l'âtre de la cheminée les boîtes pleines d'archives de son père et souilla son frère aîné jusqu'à lui faire perdre toute fierté, tout amour propre. Cathal, était un pantin, une piňata. Aspen frappait son frère a n'en plus finir. Celui-ci, au début, tentait de riposter, d'être aussi mesquin et perfide que son cadet mais il apparut vite qu'il n'en était pas capable. D'ailleurs, ses réponses à la brutalité de son frère ne l’entraînait que vers une escalade de violence qu'il n'était pas apte à supporter. Aspen en revanche maîtrisait la situation comme personne, déconcertant son frère, ses parents et ses fréquentations.

Né dans une famille de grands bourgeois au sang pur, il allait de soi qu'il ne fréquenterait pas l'école élémentaire moldue. Son frère ainé, Cathal, s'était accommodé de cela : il s'était mué en un rat de bibliothèque, toujours fourré dans ses bouquins qui – quelquefois – servaient à Aspen pour raviver le feu. Et, bien sûr, la boule d'énergie qu'était Aspen n'avait aucune envie de se terrer dans des grimoires antiques desquels se dégageaient une odeur de pourri et des nuages opaques de poussière. Aucune envie encore de devenir aussi ennuyeux que son frère aîné ou occupé que ses parents. Alors, têtu, il patientait toute la journée dans un seul but : être présent coûte que coûte à la sortie des écoles moldues. Là il martyrisait de nouvelles cibles, les frappant, les volant et les humiliant. Aspen devint la terreur du petit village de Davenham, niché dans le Cheshire. Cathal, son grand frère, savait ce que faisait son cadet, mais il ne sourcillait pas. Car, au contraire d'Aspen qui était dans l'agression perpétuelle et le rapport de force, Cathal, lui, était passif et supportait l'univers ambiant en s'adaptant.

Les relations entre Aspen et son frère ne firent qu'empirer. Quant au reste de la famille, il préférait fermer les yeux sur l'attitude despotique du dernier né plutôt que de tenter de le raisonner. De toute façon personne n'était assez dupe pour penser qu'il puisse changer. Pire : on s’accommodait très bien de cela. Beaucoup d'adultes craignent les repas de famille où l'imprévisible guette, où l'on ne sait pas à l'avance ce qu'il va se passer, ni comment telle ou telle personne va se conduire. Avec la famille Diederick personne n'avait se problème. Car chacun savait qu'Aspen allait être le centre de l'attention, qu'il suffirait de le flatter pour avoir ses bonnes grâces et donc obtenir ses faveurs – et par extension celle de la famille toute entière. Un fait marquant se produisit d'ailleurs durant un repas de Noël où un oncle quelconque vint accompagnée d'une dame. Bien vite celle-ci fut introduite comme étant la nouvelle compagne de cet oncle. On la présenta à Aspen. Il la regardait d'un air désobligeant et agressif, les lèvres retroussées sur ses dents à l'image d'un bestial prédateur. Le jeune homme était arrivé, en une demie seconde, à la conclusion que cette femme n'était pas intelligente ni belle : elle était quelconque. Son attitude vis-à-vis d'elle ne choqua personne alors qu'il essayait pourtant de mettre le feu à ses cheveux et utilisait sa fourchette pour tenter de l'embrocher. La femme, elle, ne sourcillait pas afin de ne pas faire de remous. Pourtant elle fut mise dehors lorsque le garçon déclara haut et fort ne pas l'aimer. Dès lors chacun la regardait comme une créature protéiforme, comme si elle portait sur elle la peste, le choléra. Cathal lui-même avait daigné lever ses yeux de ses bouquins pour voir ce qui allait pouvoir se passer. Il ne fut pas déçu : l'exclusion de la dame fut rapide, sans cérémonie. L'oncle lui-même ne daigna plus l'aimer et cela simplement parce qu'Aspen, dix ans, n'avait pas cautionné son choix.

Ainsi un enfant de dix ans régnait en maître sur tout. Tout ceux qui le connaissait le craignait, d'une façon ou d'une autre. On pouvait donc aisément dire qu'il n'avait pas d'amis, que des victimes voire de vils personnes qui se tortillaient devant lui afin d'abréger leurs souffrances ou même de les éviter. Jamais ils ne semblaient en mesure de rivaliser avec le jeune despote. Pourtant une faille aurait pu leur servir, à tous. Car, à dix ans, Aspen avait tout d'un Cracmol. Il était certes sang pur mais ses talents magiques ne s'étaient pas encore manifesté. Tel des rapaces, ses parents s'étaient alors précipités sur Cathal afin qu'il ne fasse jamais mention du retard de son frère. Hélas, alors qu'une bagarre éclata, qu'on les sépara tant bien que mal, Cathal perdit le contrôle de ses nerfs et lui lança à la figure qu'il ne serait jamais sorcier. Aspen eut un choc, si bien que son poing levé resta ainsi pendant quelques minutes, avant de finalement s'abattre sur le crâne de son frère.

Aspen n'était donc pas un sorcier, pas encore. Mais comment pourrait-il garder son petit monde à ses pieds s'il se transformait en une honte familiale ? Comment rester la gloire prospère s'il n'était bon à rien, pas même à manier un stupide bâton qui fait de stupides étincelles ?! Pour répondre à cela, il décida que, chaque soir, sous le couvert de ses draps, il plisserait les yeux. Il se concentrerait. Les jambes tendues devant lui, un livre de son frère posé dessus, il essayait de faire tourner les pages, la couverture : produire n'importe quel effet pourvu que ce soit de la magie. Les jours défilèrent, puis les mois et enfin à quelques jours de son onzième anniversaire, il y arriva. Il déambula les escaliers pour aller à la rencontre de ses parents.
    « Bien, je suis un sorcier je suis capable de faire bouger ce livre – il le jeta sur la table, sous les yeux écarquillés de son frère qui retrouvait là un ouvrage qu'il avait cherché durant de longs mois – on va pas attendre ma lettre : allons au Chemin de traverse acheter ma baguette ».

Aussitôt ses parents s’exécutèrent tandis que Cathal s’enfonçait un peu plus dans sa chaise, exaspéré. Il tendait la main pour récupérer son livre. Sous ses doigts il sentait des traces de brulures et renifla l'odeur de la confiture à la violette, celle dont Aspen raffole. Il feuilleta l'ouvrage et fut attristé de voir qu'il l'avait transformé en un monticule de pages plus qu'en un livre. S'il avait bel et bien fait de la magie dessus – ce qu'il n'aurait jamais l'audace de remettre en cause – alors ce n'était pas bon signe. Les tortures ne faisaient que commencer.
    « Plop. »

Cathal leva les yeux au ciel : toute la famille avait filé sur le Chemin de Traverse. Toute, sauf lui.

Pourtant rien ne servait de courir, ni de partir avant les seize ans d'Aspen car, comme tout le monde avant lui, comme son ainé, il devrait subir l'Alakazam. Tout le monde savait d'ailleurs que dans moins d'un an, des Mangemorts viendraient le chercher. Oh, bien sûr, il serait relativement épargné, à l'image de Cathal qui n'avait demeuré là-bas que quelques semaines, en n'ayant pas endurée une seule épreuve... Tout le monde y compris Aspen savait cela. Mais ce dernier ne l'accepta pas. Il fit un nouveau caprice, ceux en face desquels on ne peut dire non. Tant et si bien que sa mère en un « Plop. » disparu. Personne ne su jamais où elle s'en était allée, mais cela avait fonctionné car Aspen n'irait pas à l'Alakazam...

Poudlard allait maintenant accueillir Aspen. La lettre était bel et bien arrivée, le jour de ses seize ans. Sa mère, Hollis, le félicita plus qu'elle ne l'avait jamais fait pour personne. Elle lui révéla aussi que jamais elle n'avait douté de ses talents magiques puisque c'était lui le modèle pour le Tri Natal. Aspen savait qu'elle mentait, mais il fit mine de la croire en même temps que de s'en targuer à qui voulait l'entendre. Dès lors le garçon gonflait le torse, pour ne jamais plus s'arrêter. Il devint vite un garçon vaniteux, ambitieux, et surtout plus despotique que jamais. Il allait vers l'inconnu mais il n'en était pas effrayé. Cathal – qu'il considérait comme un crétin – avait réussi à s'y faire et même à avoir des amis, il aurait donc été surprenant que lui, Aspen, n'y arrive pas. Il arriva à la gare de King's Cross comme un conquérant. Son torse était plus gonflé que jamais. A sa suite traînaient ses parents, qui se débrouillaient comme ils le pouvaient avec ses lourdes valises et la cage de son hibou noir de jais : Raper. En bout de file se trouvait Cathal qui entrait déjà en troisième année et était – comme à l'accoutumée – laissé pour compte par ses parents, trop affairés à faire la cour à Aspen. Alors qu'ils arrivaient devant la barrière, le jeune sorcier fit volte-face et lança un regard sombre à ses parents :
    « Pas besoin de m'accompagner plus longtemps. Je me débrouillerait à partir d'ici. Maintenant, on se dit au revoir et ce sera tout. Si vous voulez garder l'autre nain avec vous, faites. Moi, ne comptez pas sur moi pour rester encore un peu plus. On se voit pour les vacances »

Puis il les planta là, déboussolés par ce qu'ils venaient d'entendre.

Cathal pensait secrètement que Poudlard, dans son immensité, lui permettrait d'éviter son incurable frère. Hélas, ses espérances furent vaines. Aspen – dès sa montée dans le Poudlard Express – fit parler de lui. Son grand frère n'a eu que de brefs échos selon lesquels son cadet aurait retrouvé un élève de seconde année qu'il martyrisait autrefois, alors qu'il était à l'école moldue. A la vue du garçon, il aurait sorti instinctivement sa baguette par crainte d'être attaqué. Or, ce fut justement cela qui incita Aspen à lui jeter un maléfice puis à le frapper. Des préfets auraient accourus, si bien que la bagarre prit une ampleur sur-dimensionnée. Avertis par le vacarme, une bande de Serpentard que l'on sait redoutée était venu s'informer et aurait trouvé là Aspen qui leur donna son prénom et, surtout, son prestigieux nom. Dès lors il devint leur petit protégé. Dans le compartiment, le première année apprit de nombreuses choses sur Poudlard. Il fut ébahi par ce qu'il se disait sur la guerre qui se déroulait silencieusement en Grande-Bretagne. Étrangement, il était plus avide de connaissances sur les Mangemorts que sur l'Ordre du Phénix dont il avait suffisamment entendu parler. De plus, il considérait Albus Dumbledore comme un souvenir défraîchi, une icône qui ne doit sa gloire qu'à du populisme en même temps qu'à des coups de chance. Aspen, lui, se targuait au moins de ne jamais avoir été aidé.

La scolarité d'Aspen se passa avec encombres. Le groupe de Serpentard du Poudlard Express lui avait au départ assuré une reconnaissance rapide et un statut d'intouchable certain. Bon nombre d'élève s'écartaient lorsqu'arrivaient Aspen et ses amis. D'autres encore firent plaisir à Aspen en s'extrayant de son passage par crainte alors même qu'il n'avait pas une semaine d'ancienneté à Poudlard. Un jour, il se rappela avoir une famille. Il décida alors d'envoyer un hiboux assassin en exposant ses lubies du moment : Voldemort, Mangemort, Serpentard... Sa mère fut étonnée. Son fils qui n'avait jamais manifesté le besoin de rejoindre un groupe ni même lu un quelconque discours politiques venait d'aspirer aux idées que eux, ses parents, en secret, défendaient. Cependant, Hollis n'était pas folle : elle savait que cette pente était dangereuse et elle ne souhaitait pas voir son enfant s'y aventurer. Elle envoya un premier courrier, le conjurant d'abandonner, le temps de ses études, ces idées. Après le premier courrier suppliant de sa mère, un second – moins officiel – vint à arriver dans le dortoir d'Aspen. C'était suffisamment inhabituel pour attiser sa curiosité, aussi lut-il le parchemin. Il lui fallut quelques secondes tellement il était bref. Pourtant, il eut l'effet d'une bombe. Son père, son triste père émasculée, épousait apparemment ses idées. Pire : il avouait être, lui et la mère d'Aspen, des adeptes de Lord Voldemort. A partir de là commençait alors une correspondance secrète mais dense afin que l'un puisse être un puit de science pour l'autre. Hollis, ne devait rien savoir de la traitrise de son mari. Elle ne devait pas savoir que leur secret avait été éventé, encore moins à Aspen.

Aspen avait accès à l'enseignement de Poudlard et le transmettait à son père, ce dernier avait l'enseignement du passé qu'il transmettait à son fils. C'était ce qu'Aspen appelait un « échange de bons procédés ». Hélas il se doutait bien que son père, trop soumis à sa femme, ne tenterait jamais rien sans elle, mais ça ne faisait rien. Après tout, son père n'était qu'un pion dans le jeu d'Aspen dont le but final était de faire frémir toujours un peu plus et d'asseoir le plus possible son autorité sur ses pairs.

Plus absorbé par ses recherches que par les cours, Aspen, s'est vite attiré les foudres des professeurs. Pourtant, les heures de retenues et les punitions en tout genre n'ont pas eu raison de sa motivation. Ils l'ont même renforcée. Plus que jamais il s'est convaincu durant sa première année que ce que les gens appellent « le bien » n'est que faiblesse. Plus que jamais il s'est autorisé à dire que les sorciers n'avaient pas à être faible ni à craindre les Moldus. Aujourd'hui, en deuxième année, celui qui se fait appeler "A V" demeure un sorcier convaincu par les idées mangemortes et désireux de les appliquer partout.

Mais, pour l'heure, aspen met à profit sa malice et son astuce afin de se faire respecter plus que jamais à Poudlard. Très vite ses relations avec les septièmes années rencontrées à Serpentard se sont révélées intéressantes. Elles étaient un bon tremplin pour se placer en tyran du château et lui permettaient aussi de s'en prendre à n'importe qui, y compris – et surtout – aux élèves plus âgés que lui. Aspen a en effet vite compris que s'attaquer à des élèves de son âge ne lui assurerait qu'une place de trublion. En revanche, s'attaquer à plus vieux le placerait en charogne n'ayant peur de rien. Dès sa première année il fonça alors tête baissée. Dès lors, les mois défilèrent sans que jamais il ne soit mis à mal. Ses amis plus âgés, eux, avaient quitté Poudlard. Aspen, pourtant, n'en était pas handicapé puisque sa réputation le précédait et que des échos de celle-ci s'entendait déjà au-delà du château. De par ses capacités, il s'autorisait de plus en plus la nonchalance avec les cours dans le but de poursuivre plus intensément ses investigations sur la Magie noire. Ses notes furent en légère baisse mais restaient à un niveau plus qu'acceptable. Les professeurs pourtant n'étaient pas satisfaits, persuadés qu'Aspen pouvaient faire encore mieux. Las, le Serpentard envoya tout valser durant quelques semaines durant lesquelles il s'autorisa des vacances. Beaucoup de personne pourront vous dire qu'Aspen n'est pas revenu de ces semaines passées en autarcie dans son état normal. Beaucoup diront qu'il a changé.

Plus renfermé, plus machiavélique et manipulateur qu'avant, Aspen a en effet remarqué qu'il ne pouvait compter que sur lui seul. Pourtant, ce changement d'attitude n'est rien comparé à ce qui allait l'attendre, lors de ses vacances d'été entre sa première et sa seconde année...

Le ciel était sombre, le vent soufflait et de la brume fuyait le bois voisin. Aspen, dix-sept ans, marchait calmement sur le chemin boueux. Un bruit sourd pourtant l'éveilla de ses rêveries. Mais pas suffisamment. Il fit volte-face, pourtant. Mais il ne vit rien. Alors il pressa le pas, l'oreille aux aguets. Mais soudain on le percuta. Le choc lui coupa le souffle, en allant même le faire voler à plusieurs mètres plus loin. Il finit allongé sur le sol, sans doute avec une côte brisée. Il chercher sa baguette mais elle a volé elle aussi, hélas à quelques mètres plus loin. Il redresse sa tête et voit alors la bête. Il voit sa gueule immensément ouverte arriver rapidement vers lui. Il donne des coups de pieds mais la peau est trop dure, les crocs trop aiguisés. Du sang coule de ses jambes, écorchées vives. Puis, comme un plongeur pénétrant l'eau, le loup-garou enfonce sa tête dans le ventre du garçon. Les entrailles se déchirent en lamelles, répandues sur le sol. Des cris, des cris, mais pas suffisamment. Puis, le vide complet. Aspen est mort, mais pas suffisamment.
Aujourd'hui Aspen est vivant. Ou du moins il survit. Car à chaque nuit de pleine lune il frôle la mort et la cause. Il a des litres de sang sur les mains. Il connait le goût de l'hémoglobine et cette désagréable impression d'en avoir le ventre rempli les lendemains de transformations. Il a appris à se faire vomir. Mais plus important encore : il a appris à vivre avec, à cacher son secret. Car il ne fait nul doute que Poudlard, sa cour et les Mangemorts n'accepteront pas un lycan parmi eux. Mais Aspen a mis trop de temps et d'énergie à construire son royaume pour le voir piller sans qu'il puisse châtier. Alors ruses et malices seront ses armes, que personne ne le défie car il sera à sa merci.


Dernière édition par A. V. Diederick le Ven 7 Sep - 17:54, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: A.V.D. ■■ let's play.   A.V.D. ■■ let's play. EmptyLun 11 Juin - 20:35

Une nouvelle fiche de présentation est disponible ici :hinhin: Merci de la mettre à jour selon que votre personnage soit un adulte ou un élève.
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Margh R. Máedóc
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MessageSujet: Re: A.V.D. ■■ let's play.   A.V.D. ■■ let's play. EmptyVen 15 Juin - 22:42

Félicitations !

On va pas s'attarder vu qui tu es... :roll: Envoyé à Serpentard !
Pour faire une bonne arrivée, je te conseille de (re)lire les annexes ; t'inscrire à quelques intrigues en cours ; compléter les relations de ton personnage en créant des scénarii ; te renseigner sur le système des cagnottes.

Plus important encore, il te faudra t'ajouter aux différentes listes du Rapeltout et créer tes gestionnaires de relations et de role play. Et, pour finir, le flood c'est par ici !

Bon jeu à toi ! :coeur2:

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